LIPOSUCCION DE LA CULOTTE DE CHEVAL, QUELQUES EXPLICATIONS:
La liposuccion de la culotte de cheval correspond à un amas de cellules graisseuses (adipocytes) sur la partie externe des cuisses.
Il s’agit de ce que l’on appelle une « réserve » de graisse constituée par l’organisme, afin d’y puiser les calories nécessaires en cas de besoin (diète). La culotte de cheval est toujours liée à l’hérédité, et on la retrouve facilement chez les ascendants féminins (mère, tantes, etc.). Cependant, elle peut être plus ou moins marquée dans une même famille parmi les sœurs (au même titre que d’autres caractères héréditaires, comme la couleur des yeux ou des cheveux, etc.).
Il est très difficile, voire impossible de faire disparaître la culotte de cheval avec un régime alimentaire, en perdant du poids, car ces graisses se comportent comme des réserves et sont en principes les dernières sensibles à la perte de poids.
En cas d’amaigrissement, on observe un important creusement des lignes du visage et une diminution du volume des seins, sans que la zone désirée, la culotte de cheval soit effacée.
C’est là que la chirurgie par vibroliposculpture prend tout son intérêt en permettant d’extraire uniquement les graisses indésirables.
Comme le tissu graisseux n’a pas la possibilité de se régénérer, la graisse retirée n’a aucune chance de réapparaître. En revanche, si la personne traitée venait à prendre une prise de poids importante, elle verrait alors la culotte de cheval, non pas « repousser » telle qu’elle était, mais augmenter de volume dans de faible proportion. À noter que la prise de poids se ferait de façon harmonieuse avec une prédominance sur les zones non opérées.
COMMENT SE DÉROULE L’INTERVENTION ?
La vibroliposculpture se pratique le plus souvent sans anesthésie générale. Une simple anesthésie locale associée à des sédatifs est largement suffisante.
La patiente est allongée sur le ventre. Le chirurgien pratique de fines incisions de la peau (une sur chaque cuisse) afin de laisser le passage à une fine canule d’infiltration. Celle-ci va servir à diluer la graisse pour la liquéfier et la rendre plus facile à extraire.
Une fois ce temps opératoire effectué, on attend quelques minutes pendant lesquelles la patiente se relaxe en écoutant de la musique ou en parlant avec le personnel de la salle opératoire.
Puis vient le temps de la vibroliposculpture. Le chirurgien introduit sous la peau, la canule vibrante d’un diamètre de 4 mm (donc très fine) et démarre l’ extraction de cette graisse indésirable de façon très précise.
La vibroliposculpture permet une précision accrue car c’est la canule vibrante, qui se charge du travail . Le chirurgien n’a, quant à lui, qu’à diriger et à sculpter votre corps. Pas de mouvement brusque pour arracher des adipocytes comme c’est le cas en technique de liposuccion classique. Il peut se concentrer sans effort sur le dessin de vos cuisses.
Par ailleurs, le confort est total pour la patiente qui ne ressent que la vibration sur l’ensemble de sa cuisse sans pouvoir « localiser » celle-ci.
Au final : Avantage pour les patientes qui ne ressentent plus la sensation douloureuse de la canule et peuvent donc éviter une anesthésie générale.
Avantage pour le chirurgien qui effectue cette intervention sans effort ce qui a pour but d’améliorer son résultat par une plus grande finesse de son geste.
QUELLES SONT LES SUITES OPÉRATOIRES ?
Une fois l’opération terminée, le chirurgien suture les 2 incisions et les recouvre d’un petit pansement.
Ensuite, l’infirmière met en place le Lipopanty, sorte de vêtement de contention qui va maintenir serrées les cuisses pendant 15 jours.
Les ecchymoses disparaissent après 10 jours. La reprise du travail peut se faire après 48 heures pour une petite culotte de cheval.
EN CONCLUSION
Il s’agit d’une opération simple et sans risque (pas d’anesthésie générale).
La vibroliposculpture comme son nom l’indique nécessite qu’elle soit pratiquée par un chirurgien expert dans cette spécialité, moyennant quoi vous serez rapidement (15 jours) débarrassée de ces incommodantes et dysgracieuses formes.