La chirurgie esthétique tente de nombreuses personnes qui ne se sentent pas bien dans leurs corps. Quand les régimes et la pratique d’une activité physique ne suffisent plus, l’intervention chirurgicale apparaît comme la solution ultime. Mais à quel âge peut-on franchir le pas ?
Bien réfléchir
Une intervention esthétique n’est pas un acte anodin. Elle va venir modifier le corps, remodeler la silhouette, parfois changer complètement l’apparence d’un individu, dans le cas par exemple d’une rhinoplastie. En cela, il est très important de se sentir bien dans sa tête avant de prendre une décision aussi radicale.
Les plus jeunes, ou les personnes fragiles sont des patients que les praticiens mettent en garde. La chirurgie esthétique requiert en effet une véritable maturité psychologique, car elle doit être assumée, et ne permet pas de retour en arrière.
Chez les plus jeunes, on constate souvent que l’envie de passer à l’acte découle d’un complexe. Il s’agit donc généralement d’un besoin qui va concerner une zone en particulier, et ne va pas signifier que le patient, aussi jeune soit-il, va devenir accro à la chirurgie. Si cela permet de rassurer les parents, il reste important de s’assurer que ce complexe est profondément ancré dans la tête du concerné et qu’il ne s’agit pas d’une lubie ou d’un effet de mode.
Les règles d’intervention
Pour les mineurs, il est obligatoire de fournir une autorisation parentale avant chaque acte de chirurgie esthétique. Inutile donc d’imaginer procéder à l’opération en cachette. Avant acceptation par le praticien, plusieurs rendez-vous sont programmés, de façon à cerner la motivation, le besoin de chacun, et un avis psychologique peut être demandé pour asseoir définitivement cette décision opératoire. C’est également pendant ces rendez-vous que seront évoqués les avantages, mais aussi, et parfois surtout, les inconvénients d’un tel projet.
Concernant les types d’opération, tous ne peuvent être réalisés à tout moment. Certaines zones doivent avoir atteint leur maturité pour être modifiées. C’est par exemple le cas de la poitrine ou du nez. Cette maturité est généralement atteinte autour de 17 ans. Les organes concernés ne se modifieront plus avec la croissance, et l’on peut alors intervenir.
Dans la pratique, les opérations qui ont lieu avant les 18 ans du patient restent rares. Mais c'est possible si cela permet de résoudre des situations psychologiques difficiles.